BOGOLAN, avec Adiarra

Drôle et pleine d’énergie, Adiarra saura vous faire passer un bon moment en sa compagnie, à la découverte de l’art du bogolan. Le nom ne vous évoque peut-être rien et pourtant, quoi de plus traditionnel que le bogolan au Burkina ? Si vous aimez le dessin, la peinture et êtes un amoureux de la nature, optez pour cet atelier !  En effet, ce dernier combine ces 3 aspects. D’abord, vous dessinez  le motif de votre choix, puis vous prenez le pinceau et peignez votre œuvre. Mais attention, ici pas de peinture chimique ! C’est la boue qui fait office de peinture. Un atelier passionnant qui vous livre tous ses secrets …

 

OFFRE DE L`ATELIER

___L`atelier – présentation

Durée : 1 – 2 heures

Description : Adiarra vous présente les secrets des mélanges des couleurs, les techniques et les procédures sur un échantillon de tissu.

Prix : 2000 FCFA

Frais de Kafuli : 2000 FCFA par atelier

___L`atelier complet

Durée : 2-3 journées

Description : présentation de la technique, choix du motif, procédure de la teinture naturelle

Prix :      le prix de matériel – le tissu de la taille de la couverture pour un lit 12000 FCFA (1m de la bande 1200FCFA) + toutes les écosses et la terre coutent a peu près 2000 FCFA

–          Le prix d`assistance et des conseils d`Adiarra 6000 FCFA par 1 jour

Frais de Kafuli : 2000 FCFA par atelier

OU LA TROUVER?

L`atelier avec Adiarra se déroule au siège de Kafuli sous la paillote.

DESCRIPTION DE L`ATELIER EN DÉTAIL

Le bogolan ou bogolon est un tissu teinté à la main originaire d’Afrique de l’Ouest, essentiellement du Mali, du Burkina Faso et de Guinée. Le terme « bogolan » est originaire de la langue bambara de l’ethnie majoritaire au Mali, dans laquelle le mot « bogo » signifie « la terre », et « lan » veut dire « avec ».

  1. Préparation du tissu

L’étoffe du bogolan est une toile grossière en coton, filée et tissée en lé d’une douzaine de centimètres et d’une longueur de plusieurs mètres. Ces bandes sont après une première teinture cousues bord à bord pour former des pièces de tissu de dimensions variables. Souvent vous pouvez voir les tisseuses dans notre cour préparer les étoffes. Elles tissent le tissu demi-gros – ca veut dire que leur chaine est fine mais par contre la trame est du fil brute filé a la main sur place.

  1. Teinture de la base

La teinture de base est obtenue avec de la terre de couleur ocre, ou par trempage dans une décoction de feuilles de bouleau d’Afrique ou n’galama (arbre commun de la famille des Combrétacée, entrant aussi dans la pharmacopée africaine).

Les tissus peuvent être à nouveau travaillés avec des teintures minérales ou des décoctions végétales obtenues à partir de feuilles ou d’écorces d’arbres broyées et mélangées avec de la potasse ou de la soude.

  1. Séchage

On sèche le tissu bien étalé au soleil.

  1. Dessin

Le dessin est structuré à la boue fermentée (bogo) avec l’aide d’un calame ou d’un pinceau. Pour les parties « rouges » (qui vont du rouille au brun), une décoction d’écorce de mpécou (arbre très utilisé en pharmacopée) s’impose. Oubliée quelque temps, cette même décoction donnera une teinture kaki.

Par la suite, l’obtention des parties blanches de la pièce de bogolan ne se fait plus en frottant ces parties au savon. Un mélange de poudre lessivielle, de chlore et de savon de karité sert de décolorant puissant.

5. Séchage

Le cycle du dessin et du séchage doit se répéter plusieurs fois pour obtenir propres couleurs.

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