Commerce équitable:::Fair trade

En bref

LOCALEment

+ INTERNATIONALEment

+ ATELIERS pour les touristes

+ FORMATIONS pour les apprenti(e)s

Le commerce tel qu’il est pratiqué actuellement entre le Nord et le Sud ne fait que creuser l’abîme entre la majorité des pauvres et une minorité de riches ; c’est un vecteur d’exploitation à l’échelle mondiale. Les modèles de consommation véhiculés par les médias sous le diktat des multinationales et la surproduction de biens de consommation de mauvaise qualité peu durables causent des dommages aux cultures et civilisations. Le consommateur n’est, aujourd’hui, plus informé de l’origine des marchandises. C’est pourquoi, depuis quelques décennies déjà, des systèmes de commerce alternatif voient le jour sous l’appellation « fair trade » ou « commerce équitable ». Ils sont basés sur l’idée que le commerce peut être le moyen de résoudre de nombreux problèmes s’il est fondé sur des principes éthiques.

Le commerce équitable est selon la définition de l’IFAT (Fédération internationale pour le Commerce équitable), « un partenariat commercial fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, et qui tend vers plus d’équité dans le commerce international. Il contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions de vente et garantit les droits des producteurs et ouvriers marginalisés, notamment ceux du Sud. Les organisations qui se consacrent au commerce équitable et que soutiennent les consommateurs protègent d’une manière active les producteurs, cherchent à élever le niveau de conscience du public et organisent des campagnes afin de reformer les règles et les pratiques du commerce international conventionnel. » Les éléments clés qui doivent être mis en œuvre par les membres de l’IFAT sont les suivants : mode d’organisation démocratique des producteurs, reconnaissance des syndicats, respect de la législation internationale du travail, refus du travail des enfants, égalité des sexes, protection de l’environnement, salaire équitable, garanties sociales, amélioration des conditions de vie et développement de relations stables entre les producteurs et les acheteurs. Le prix d’un produit certifié issu du commerce équitable doit tenir compte non seulement des coûts de la production et du travail, mais aussi des investissements sociaux, économiques et environnementaux d’une communauté donnée. Il est également important d’établir, si possible, un lien direct entre le producteur et le consommateur.

Que ce soit le chocolat qui nous rend la vie plus douce, la bicyclette de laquelle on est tombé parce qu’on a vu notre amoureux, le billet du spectacle que nous avons vu avec un ami, où le réveil que nous avons envie de casser le matin, chacun de ces produits possède son histoire, l’histoire de son utilisateur mais aussi celle de son producteur. Ainsi les étoles et les plaids d’Adjara : ils racontent la survie d’une jeune femme de Bobo-Dioulasso, au Burkina Fasso, l’un de ces pays auquel le monde actuel n’attribue qu’une toute petite part de gâteau. Ils sont faits de coton tissé à la main qu’elle teint avec de l’indigo ou les couleurs de la terre. Les sculptures de bronze, pièces uniques fabriquées selon la méthode de la cire perdue, sont façonnées par divers artisans appartenant à la caste des forgerons. Les beaux colliers en perles de verre, de bois ou de bronze, sont produts par Thiam Mouniru, et les bracelets plastiques issus du recyclage des tapis de prière, par Aissha Gouem et ses sœurs de Ouagadougou. Ce ne sont que quelques exemples de la production artistique ou artisanale selon les règles du commerce équitable au Burkina.

Nouveautés majeures

Dans le but d’adhérer à la branche africaine de l’organisation mondiale du commerce équitable, la COFTA, en 2011 et pour mieux réunir ses artisans autour d’objectifs et de principes communs et propres à leur environnement socio-économique, l’association Kafuli s’est munie d’une déclaration de mission pour le commerce équitable. La plupart des artisans ne comprenant pas la langue française, la déclaration de mission a été transcrite en langue locale dioula.

Outre la mise sur le marché de nouveaux types de produits, l’association a permis aux femmes tisseuses d’acquérir du fil de coton 100% bio équitable. Ainsi, depuis septembre 2010, Kafuli commercialise des produits en tissu bio équitable.

L’association Kafuli est membre de la Plateforme Nationale du Commerce Équitable du Burkina Faso (PNCE-B). Voir le lien :  http://www.pnce-burkina.org/presentation.html.

FAIR TRADE

Shortly,…

LOCALly

+ INTERNATIONALly

+ WORKSHOPS for tourists

+ TRAININGS for apprentices

The trade and business that predominate between North and South only widen the gap between the poor majority and a minority of the rich, it is a kind of global exploitation. The consumption patterns created by the media under the dictates of multinational enterprises could be described with the overproduction, the poor quality and short durability of the goods. It leads to damage at the level of culture and civilization. The consumer doesn’t know anything about the origin of the goods. That’s why for already several decades, alternative trading systems has been emerging all over the world, under the common name of « fair trade ». It is based on supposition that trade can be a way to solve many problems, if it is based on ethical principles.

Fair trade is defined by IFAT (International Federation for Fair Trade) as « a trading partnership based on dialogue, transparency and respect, and it leads towards greater equality in international trade. It contributes to sustainable development by offering better sale conditions and it guarantees the rights to marginalized producers and workers, particularly in the South. Organizations that are involved into fair trade and consumer support, protect the producers in an active way such as information campaign to raise the level of public awareness and reformation campaigns to reform the rules and practices of conventional international trade. » The key elements that must be implemented by IFAT members are: democratic form of organization of producers, union recognition, respect for international labour legislation, denial of child labour, gender equality, environmental protection, fair wages, social security, improved living conditions and development of stable relations between producers and buyers. The price of a product certified fair trade must consider not only the costs of production and labour, but also social investment, economic and environmental costs of a concerned community. It is also important to establish, if possible, a direct link between producer and consumer.

Whether it’s the chocolate that makes life sweeter, the bicycle that we fell down of because we had seen our love, the ticket of the show we saw with a friend, or the alarm clock that we want to squash in the morning, each product has its history, the history of its user, and especially that of its producer. Either there are stoles and throws of Adjara that narrate the survival of a young woman from Bobo Dioulasso in Burkina Faso, one of those countries that today’s world does not assign more than a tiny piece of cake. They are made of hand woven cotton and died with indigo or soil/ground colours. The bronze sculptures, unique pieces made by the method « lost wax » are shaped by various craftsmen belonging to the caste of blacksmiths, especially characteristic for Burkina. The beautiful necklaces of glass beads, wood or bronze, are made by Thiam Mouniru, and bracelets of recycled plastic prayer mats by Aissha Gouem and her sisters in Ouagadougou. These are just some examples of art and craft under the rules of fair trade in Burkina.

Essential news

In order to take steps to join COFTA in 2011 and to better gather our craftsmen concerning the goals abd principles specific to their socio-economic environment, the association Kafuli was provided with a statement of mission for fair trade. Most artisans do not understand French, so that’s why the mission statement was translated to the local language Dioula.

In addition to the new design marketing, the association has enabled women weavers to purchase cotton yarn that is 100% organic. And since September 2010, Kafuli has put organic fair trade fabric products on the market.

The association Kafuli is a member of the National Platform of Fair Trade in Burkina Faso (NCCP-B). See the link:http://www.pnce-burkina.org/presentation.html.

 

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